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Phénomène RGA dans le Tarn-et-Garonne et ailleurs : la prévention de ce risque est essentielle - 17/03/2023

Sur le site de l’Observatoire National des Risques Naturels, il est possible d’accéder à l’indicateur sur l’exposition au risque RGA, soit à l’aléa retrait-gonflement des argiles, fort ou moyen, par commune et dont la dernière mise à jour date de novembre 2016. Ainsi, en saisissant la commune de Montauban, on y apprend que le nombre de maisons exposées à ce risque se situe entre 1 000 et 10 000, ce qui en fait une commune fortement exposée. Alors que le phénomène RGA s’accentue en raison de l’aggravation du réchauffement climatique et qu’il entraine des coûts de travaux trop importants, le développement d’une politique de prévention de ce risque sur le bâti existant s’avère la meilleure solution pour lutter contre ce phénomène, ainsi que le préconise un rapport d’information récent réalisé par la sénatrice Mme Christine Lavarde.

De la nécessité d’instaurer une politique de prévention du risque RGA dans l’ancien

Selon le rapport d’information sur le « financement du risque de retrait gonflement des argiles et de ses conséquences sur le bâti », présenté au Sénat le 15 février 2023 par Mme Christine Lavarde, sénatrice LR des Hauts-de-Seine, il est essentiel à l’heure actuelle de prévenir le risque RGA et non plus de se contenter de réparer les dommages que cause ce phénomène, aggravé par les épisodes répétitifs de sécheresse. Il s’agirait donc d’ajouter à la politique d’indemnisation existante relative au risque RGA, une politique de prévention RGA visant le bâti existant, c’est-à-dire, là où il n’existe pas encore de mesures préventives comme c’est le cas des normes de prévention RGA, utilisées dans la construction neuve depuis 2020.

De la nécessité de développer les techniques de prévention du risque RGA sur le bâti existant

Les techniques de prévention du risque RGA dans l’ancien, préconisées dans le rapport d’information daté du 15 février 2023, sont essentiellement au nombre de deux, la première plus maîtrisée à l’heure actuelle. Il s’agit de la mise en place de mesures dites « verticales », portant sur la structure du bâtiment, afin d’empêcher la création de fissures dans la construction, telles que la technique par injection de résine ou l’installation de micropieux au niveau des fondations. Très efficaces, elles comportent toutefois un inconvénient majeur : leur coût. En effet, les dépenses à engager pour de tels travaux peuvent atteindre près de 80 000 €, soit presque autant que le coût des travaux de réparation des sinistres causés par le phénomène de RGA.

Quant à la seconde technique recommandée par le rapport, il s’agit de mesures dites « horizontales », soit des mesures de prévention qui agissent sur l’environnement du bien exposé pour freiner la variation de la teneur en eau dans le sol : imperméabilisation de la surface du sol, installation d’écrans anti-racinaires, drainage des eaux superficielles, etc. Toutefois, malgré leur coût plus raisonnable, soit une dizaine de milliers d’euros en moyenne, l’efficacité de ces mesures de prévention n’a pas été confirmée et exigerait encore une évaluation claire par des expérimentations à plus large échelle.


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